General Public
Schönhauser Allee 167c
10435 Berlin
plus d'information sous : www.generalpublic.de
 


Espace Complexe
Concept
 

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ESPACE COMPLEXE (KOMPLEXRAUM) est le titre d'une série d'expositions par lesquelles curateur et artistes tentent d'expérimenter leurs relations.

ESPACE COMPLEXE fait implicitement référence à la dialogique, notion développée par Edgar Morin: "Deux principes unis sans que la dualité se perde ou s'évanouisse dans cette unité. (…) Le problème est d'unir des notions antagonistes pour penser les processus organisateurs et créateurs. Le mot complexe est ici compris au sens étymologique du terme, c'est à dire "complexus ce qui est tissé ensemble dans un enchevêtrement d'entrelacements (plexus)".

Reprenant ce principe, bien que les couples relationnels choisi ne reposent pas essentiellement sur des notions antagonistes, nous proposons une expérimentation du processus de l'exposition en explorant les relations, artiste / curateur, œuvre / espace et éphémère / durée.
L'éphémère considéré ici comme le temps de l'exposition, la durée dans la constitution d'une suite d'expositions dont la somme ferait collection.

Dans ce dessein, nous proposons une exposition en plusieurs temps ou plusieurs chapitres, ESPACE COMPLEXE 1, 2, 3, 4, 5, 6, etc., dont la somme des différents temps, constituerait une exposition expérimentale assimilable à la préfiguration d'une collection.

Pour chaque chapitre, le curateur invite un artiste, qui lui-même en invite un autre avec lequel il développera un concept d'exposition.
La mise en espace de ce concept est le fruit d'échanges entre artistes et curateur.
Le curateur ne propose qu'un cadre théorique, une sorte de règle du jeu, qui, tout en évitant toute instrumentalisation de l'œuvre, implique l'autonomie de l'artiste quant au cadre du discours théorique, esthétique, formel qu'il veut engager avec son antagoniste. Il conserve lui aussi l'autonomie de sa fonction, si elle est d'organiser un ensemble cohérent, dans le choix des chapitres et leur ordonnance, préfigurant une collection.

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Espace complexe #8, Erik Göngrich et Michael Schultze
18. 09. - 20. 09. 2015

Pour ce chapitre Erik Göngrich invite Michael Schultze.
Texte
 

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Das MINOL Haus - The Nude Sculpture Case

Une photo de 1953 prise près de l'Alexandrerplatz (à Berlin), là où aujourd'hui la maison des statistiques attend d'être démolie, montre une étrange sculpture: la maquette d'un bâtiment de la future Stalinallee présenté sur un grand socle en forme d'escalier.
En dehors de cette photographie il ne reste aucune trace de la sculpture. Construction érigée en spectacle, Maquette à usage de propagande, friches urbaines ou historiques et Info-Box sont les thèmes abordés par le dialogue entre les artistes pour cette exposition.

Erik Göngrich und Michael Schultze

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Espace complexe #7, Antonia Low et Astrid Nippoldt
08. 09. - 22. 09. 2013

Pour ce chapitre Antonia Low invite Astrid Nippoldt.
Texte
 

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Qu'elle déconstruise ou qu'elle construise Antonia low agi sur les lieux comme un sculpteur. Lorsqu'elle enlève des éléments du bâti, elle ajoute du sens, comme lorsqu'on modèle une motte de terre et par ce biais elle fait de l'espace d'exposition la matière de son œuvre. Elle écorche l'éternel White cube. En mettant à nu les structures électriques, elle révèle ce que l'on ne montre pas, son anatomie. Il s'opère ici une sorte de saccage constructif.
Cette mise à nu n'est toutefois que partielle et fragmentée. Son souci n'est pas iconoclaste, mais en détournant des règles de l'objet esthétique, elle met en place une sémantique poétique. C'est à cette mécanique que le titre, « Geliebte Unzulänglichkeit* » de l'exposition qu'elle présente avec Astrid Nippoldt pour ce chapitre de « komplexraum #7 », nous invite.
Les lacunes tant aimées car créative par la place qu'elles laissent à toutes possibilités en devenir. Elles sont promotrices d'oeuvres en mouvement, qui nous invitent par le vide même laissé, à y prendre part.
C'est précisément ce à quoi nous invite aussi Astrid Nippoldt, dans un tout autre registre car chez elle, il est ici question de fragment de vie ou d'expérience. Sa matière est l'individu dont elle nous livre partiellement le temps de différents quotidiens. Avec son film "My Day (Jesse)" on est là aussi en présence d'une anatomie. Une caméra subjective nous place devant une fenêtre de l'appartement du protagoniste. La vue est panoramique mais hachée par des câbles qui strient l'écran et dont la frontalité nous ramène à l'intérieur. La narration est aussi sobre que l'image. C'est cette sobriété que l'on retrouve aussi dans "The Oakwood Expat Trailing Spouses" qui crée la tension ou le manque qui nous implique…

Faut-il en dire plus ou tenter d'analyser d'avantages, au risque de mettre à mal la fragile « Geliebte Unzulänglichkeit* »
Mj Ourtilane

*les lacunes tant aimées

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Espace complexe #6, Hervé Humbert et Saâdane Afif, Jean-Pascal Flavien, Jerszy Seymour
23. 06. - 07. 07. 2013

Pour ce chapitre Hervé Humbert invite Saâdane Afif, Jean-Pascal Flavien, Jerszy Seymour.
 
 
Espace complexe #5, Kane Do et Wolf von Kries
21. 04 - 05. 01. 2013

Pour ce chapitre Kane Do invite Wolf von Kries.
 
 
Espace complexe #4,Vanessa Henn et Franziska Goes
11. - 25. 11. 2012

Pour ce nouveau chapitre Vanessa Henn invite Franziska Goes.
 
 
Espace complexe #3,Tatiana Echeverri Fernandez et Bettina Buck
31. 08. - 16. 09. 2012

Pour ce chapitre, Tatiana Echeverri Fernandez invite Bettina Buck. Confrontation de deux aproches de la fragilité des limites
 
 
Espace complexe #2,Julia Kissina, Lucy Powell
21. 06. - 08 .07. 2012

Pour ce chapitre Lucy Powell invite Julia Kissina.
Textes
 

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Le texte et l’image sont au cœur de la pratique de Julia Kissina et de Lucy Powell. Lucy Powell utilise la vidéo, la photographie et les mots, pour produire des pièces, ou les binômes science et intuition, ainsi que nature et culture s’affrontent dans les sens et les non-sens qu’il produisent.
Dans le travail de Julia Kissina dessins, objets, et écrit jouxte la photographique. Son approche se situe aux confins des différends entre le « subjectif irrationnel » et « l’objectif analytique ».

L’exposition présentée, mixte deux approches où les mots et les images se combinent, se forment, se déforment, s’entrechoquent, provoquant des dissonances aux accents métaphysiques et poétiques.
Mj Ourtilane

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Espace complexe #1, Ivan Seal, Henrik Strömberg
24. 03.- 05. 04. 2012

Pour ce chapitre Ivan Seal invite Henrick Strömberg.
Textes
 

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"Trophies, shells, collections, masks, clocks, ornaments, mirrors, feathers, sausages, tin foil, tails and other objects.

For the upcoming exhibition at General Public, Henrik Strömberg and Ivan Seal have delved into complexities regarding recollection and invention. Collecting and re-collecting form a route into Strömberg’s world as he warps a shell collection into trophies for forgetfulness, medals for rememberance and objects for getting lost in. Indeed the reflections, transparencies and delicate balancing inspire a child’s eye for wonder or Alice’s curiosity. Following rabbits down holes is often what Ivan Seals work requires. Passages into rooms filled with objects, half lit and equally understood; yet these rooms are located in the artist’s memory. However this memory is not to be trusted and we find that the objects Ivan brings back from his grandparents house have transformed into fantastical things glued together with different pasts and invented stories."
Henrik Strömberg and Ivan Seal

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©mj ourtilane
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